Pavillon Rouge du Château Margaux 2010

333,00 

Jamais notre exigence de qualité n’a été aussi grande pour le Pavillon Rouge ; nous en produisons aujourd’hui deux fois moins qu’il y a dix ans. Le millésime 2015 ne présente que 23% de notre récolte. Grâce à cette rigueur, le style du Pavillon Rouge ne cesse de se rapprocher de celui du Grand Vin. Le cabernet sauvignon représente 74% de l’assemblage ; il amène une trame dense, une bouche ample, une finale longue soutenue par des arômes de menthe poivrée et de sève. Le merlot compte pour 21% de l’assemblage et enveloppe le vin d’un voile soyeux et charmeur. Le petit verdot, à hauteur de 4%, apporte des arômes épicés et le cabernet franc (1%) complète l’assemblage. Par sa structure, son raffinement et sa longueur, le Pavillon Rouge 2015 est probablement le meilleur Pavillon Rouge que nous ayons jamais produit.

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Appellation

Margaux

Conditions Climatiques

L’hiver plutôt froid et sec a entraîné un débourrement assez tardif, puis les conditions irrégulières du printemps ont conduit à une floraison souvent hétérogène, avec parfois un peu de coulure dans les vieux merlots. Comme toujours, les grands terroirs ont donné l’impression d’imposer leur propre rythme, et de se jouer des aléas climatiques: la floraison y a été rapide, homogène, et parfaitement réussie… Mais il est vrai que les cabernets sauvignons, dont ce sont les terres de prédilection, sont naturellement peu sensibles à la coulure.

A partir de la fin du mois de juin jusqu’à la fin des vendanges, nous
avons connu à nouveau le type de sécheresse dont seuls les très  grands millésimes de Bordeaux ont le secret: pas assez d’eau pour  provoquer un excès de croissance de la vigne, mais juste ce qu’il faut pour favoriser la maturation et stimuler la concentration des raisins. Il nous semblait peu à peu que se répétaient à l’identique les conditions de 2009, ou 2005 …

Mais les millésimes ne se ressemblent jamais tout à fait. L’été 2010 a été aussi sec, mais plus frais que 2009: pas de températures caniculaires, et des nuits toujours fraîches. Cette fraîcheur relative a tempéré les conséquences de la sécheresse, et probablement permis à quelques jeunes vignes de grands terroirs d’atteindre un nouveau seuil de qualité. Elle a également favorisé l’expression aromatique de tous les cépages, en particulier celle du sauvignon blanc et des cabernets. Elle leur a aussi permis de conserver un très beau niveau d’acidité, idéal pour contrebalancer les degrés alcooliques élevés. (Début des vendanges le 22 septembre)